Le vin bio, on en parle de plus en plus…
Pourtant, le vin biologique ne représente encore qu’une infime partie de la production française. Mais face à la demande croissante des consommateurs, la production devrait se développer.
Les attentes de qualité et la volonté de respecter l’environnement, sont, selon une étude du cabinet Xerfi, les critères qui amènent les consommateurs à rechercher le vin biologique. Quelques chiffres pour bien comprendre le secteur : Aujourd’hui, les vignes certifiées bio représentaient environ 2% du vignoble français pour environ 2.000 exploitations. C’est 5 fois plus qu’en 1995. 3 régions regroupent 2/3 des vignes certifiées bio. Et ce n’est pas une surprise de retrouver dans ce top 3 le Languedoc Rousssillon, premier vignoble français en taille. 6.000 hectares y sont « bio ».
La région Paca (5300 hectares) et l’Aquitaine (3000 hectares) suivent.
En 2012, l’objectif est de tripler les surfaces consacrées à l’agriculture biologique en France, c’est à dire passer à 6%. Cet engouement pour le vin bio fait écho à la récente enquête réalisée par le CSA pour l’Agence Bio, dans laquelle on apprenait que 44% des Français ont consommé au moins une fois par mois un produit bio.
Et vous, vous avez déjà testé ?
Ici au Québec c’est pareil! Le vin ainsi que les cidres bios sont tellement en demande que les producteurs ne fournissent pas… En espérant que ça continue! 🙂
et c’est pas mauvais !!
Nous avons testé au salon des vignerons indépendants en novembre 2008 à Paris du Sauternes bio, c’est pas mauvais du tout, on le boit en apéritif. On en a même repris il y a quelques mois, chez le même production (Chateau Dudon).
Il nous a expliqué qu’il y a des sulfites car c’est le même processus de vinification que le vin dit « non bio ».
et sinon, ma consommation de produit bio c’est même plus d’une fois par jour ! 🙂
Comme dans tous les domaines, il ne faut pas généraliser sur la qualité ou les défauts des vins bio. Sélectionner soigneusement les vins bio que vous dégustez si vous ne souhaitez pas être déçu, tout comme vous le faites pour les vins dits « conventionnels ».