Il y a 6 ans, j’ai tourné le dos à Amazon et au diable en personne : Jeff Bezos.
Et je suis loin d’être un anti-business, c’est ce type là précisément qui me donne envie de vomir…
Rappelons ensemble quelques faits et surtout méfaits de cette boite immonde qu’est Amazon…
Dans l’arène mondiale de l’e-commerce, Amazon se dresse tel un colosse, promettant rapidité, efficacité et une infinité de produits à portée de clic. Pourtant, derrière le rideau de cette machinerie bien huilée, se cache une réalité bien moins reluisante, un spectacle que Molière lui-même n’aurait pas renié pour son côté farcique si les enjeux n’étaient pas aussi tragiquement sérieux.
Amazon aime à se présenter comme un pionnier du changement écologique, promettant la neutralité carbone d’ici 2040 à travers son initiative « Climate Pledge« .
Pourtant, cette belle initiative semble n’être qu’une façade, un exemple classique de greenwashing, où les promesses vertes cachent mal une réalité bien plus terne. L’empreinte carbone récente d’Amazon a augmenté de 19%, une croissance qui semble danser macabrement au rythme de l’augmentation de ses ventes.
Amazon, c’est aussi une consommation gargantuesque de cartons, avec plus de 7 milliards de colis expédiés en 2020. Imaginez un peu: une montagne de cartons si haute qu’elle pourrait probablement concurrencer l’Everest!
Derrière chaque colis livré en un temps record se cache l’ombre d’arbres abattus, contribuant à la déforestation et à la perte de biodiversité. Et ne parlons même pas de la pollution générée par la flotte de livraison, aussi électrique soit-elle promise.
Ah, le recyclage, ce mot magique qu’Amazon aime tant utiliser pour nous faire croire à son engagement environnemental. Pourtant, combien de ces emballages finissent réellement recyclés?
Entre les produits mal triés et les infrastructures de recyclage insuffisantes, beaucoup de ces « efforts » de recyclage se retrouvent en décharge, voire pire, dans nos océans.
Le meilleur recyclage c’est celui qu’on a pas à faire !
Dans le grand théâtre d’Amazon, l’acte du gaspillage de produits invendus joue une scène aussi absurde qu’écœurante. Imaginez un festin où, au lieu de distribuer les restes à ceux qui meurent de faim, on préfère les jeter à la poubelle.
C’est une réalité bien sombre chez Amazon, où des millions de produits neufs ou quasi neufs sont détruits chaque année. Des produits qui pourraient bénéficier à des associations, des écoles, ou encore des familles dans le besoin, mais qui finissent leur vie dans des broyeurs ou des décharges, victimes de la surproduction et de la course effrénée à la consommation.
Cette pratique, révélée par plusieurs enquêtes et témoignages d’employés, jette une lumière crue sur le gaspillage industriel encouragé par des politiques de retour client laxistes et un modèle économique privilégiant le volume à la valeur. De quoi donner des sueurs froides à n’importe quel défenseur de l’environnement, tant le contraste est frappant entre la facilité de destruction et la difficulté de préservation.
Ce banquet de la démesure, où l’abondance se transforme en gaspillage, est le symbole d’une ère de consommation insoutenable. Face à ce spectacle désolant, l’appel à la modération et à la responsabilité devient plus pressant que jamais. Il est grand temps de questionner les géants de l’e-commerce sur leurs pratiques et de les pousser vers des solutions plus vertueuses, comme le don de produits invendus plutôt que leur destruction.
Cette scène de gaspillage ajoute une urgence supplémentaire à notre mobilisation. En tant que consommateurs, il est de notre responsabilité de favoriser les entreprises éthiques, qui valorisent le surplus plutôt que de le détruire. Encourageons également les initiatives de recyclage, de seconde main, et le mouvement zéro déchet, pour montrer que le dernier acte de cette tragédie n’est pas encore joué.
Dans cette pièce, chaque geste compte, chaque voix peut faire la différence. C’est ensemble, en réécrivant les règles de consommation, en demandant des comptes et en valorisant les bonnes pratiques, que nous pourrons transformer cette tragédie en une histoire d’espoir et de renouveau.
Ainsi, l’épisode du gaspillage chez Amazon ne doit pas seulement être vu comme un chapitre sombre, mais comme un appel à l’action pour tous. Dans le grand livre de notre avenir environnemental, nous sommes à la fois auteurs et acteurs, capables de changer le cours de l’histoire. Alors, prenons notre plume et agissons, pour que la prochaine page soit écrite dans le respect de notre planète et de ses habitants.
Lorsque les actions d’Amazon ont été perçues comme prenant parti dans le conflit israélo-palestinien, cela a déclenché une vague de réactions à travers le monde, y compris des appels au boycott. Ces mouvements ne sont pas simplement une question de logistique ou de politique commerciale; ils touchent à des questions bien plus profondes d’éthique, de justice et de solidarité internationale.
Dans ce contexte, le boycott se transforme en une arme de choix pour les consommateurs et les activistes qui souhaitent exprimer leur désaccord avec certaines pratiques ou décisions d’entreprises. C’est une façon de voter avec son portefeuille, en refusant de soutenir financièrement des actions jugées contraires à certaines valeurs.
Pour Amazon, comme pour tout géant du commerce électronique, naviguer dans les eaux tumultueuses de la politique internationale est un exercice périlleux. D’un côté, l’entreprise cherche à maximiser sa portée et son efficacité commerciale; de l’autre, elle doit gérer les perceptions et les réactions de consommateurs issus de cultures et de contextes politiques divers.
Cette situation met en lumière un dilemme fondamental : peut-on, et doit-on, séparer complètement les affaires des prises de position politiques ou éthiques? Dans un monde idéal, les entreprises contribueraient positivement à la société, en prenant des décisions qui reflètent non seulement des impératifs économiques mais aussi une conscience sociale et éthique.
Face à ces enjeux, l’appel au boycott d’Amazon suite à ses actions liées à Israël est un rappel que les consommateurs ne sont pas impuissants. En choisissant où dépenser leur argent, ils ont le pouvoir de soutenir des pratiques commerciales plus éthiques et responsables. Cela requiert, bien sûr, une prise de conscience collective et une volonté d’agir ensemble pour le changement.
Cet épisode souligne également l’importance pour les entreprises de considérer l’impact de leurs actions sur un plan global. Dans un monde de plus en plus interconnecté, les décisions prises dans un bureau peuvent avoir des répercussions à des milliers de kilomètres, touchant des vies et des communautés entières.
Face à ce titan aux pieds d’argile, le consommateur se trouve souvent démuni. Mais n’est-ce pas David qui a vaincu Goliath? Changer nos habitudes de consommation, privilégier les achats locaux et durables, questionner et exiger la transparence sur l’impact environnemental des produits que nous achetons, voilà nos pierres dans la fronde.
En conclusion, si Amazon était une pièce de théâtre, elle serait une tragédie écologique où le rôle principal est joué par un géant se prétendant vert. Mais, comme dans toute bonne pièce, le dernier acte n’est pas encore écrit. Il est temps de reprendre le script en main, d’exiger un changement réel et de montrer que le pouvoir réside aussi chez les consommateurs et les citoyens, acteurs de cette pièce globale qu’est notre environnement.
Avec cet article, l’idée n’est pas de diaboliser sans preuve mais d’inviter à la réflexion, à l’action et à l’exigence de transparence et de responsabilité. Comme tout bon plat français, il est parfois nécessaire de relever les saveurs pour apprécier pleinement le repas, même quand celui-ci nous laisse un goût amer dans la bouche.