D’après l’AFP, les associations seront reçues le 23 mars par la secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie Chantal Jouanno, avant la table ronde du 23 avril sur la téléphonie mobile et les antennes relais, ont-elles annoncé vendredi dans un communiqué.
Les services de Mme Jouanno ont confirmé cette annonce.
Les associations Agir pour l’environnement et Priartem ont indiqué souhaiter « obtenir de plus amples informations et des éclaircissements sur l?organisation et les objectifs assignés au Grenelle de la téléphonie mobile ».
Elles conditionnent leur participation « à l?organisation d?un débat ouvert, sans tabou ni a priori d?aucune sorte ».
Elles sont notamment inquiètes que les antennes relais puissent être sorties purement et simplement du débat, comme l’a laissé entendre le Premier ministre, dans sa lettre de mission du 26 février sur la table ronde.
Dans cette lettre, François Fillon justifiait l’approche de précaution pour les téléphones mobiles, mais soulignait que « l’hypothèse d’un risque pour la santé pour les populations vivant à proximité des antennes-relais de téléphonie mobile ne peut être retenue » en l’état actuel des connaissances et « compte tenu des faibles niveaux d’exposition autour des ces installations ».
Mme Jouanno recevra également les opérateurs de téléphonie mobile avant la table ronde, le 26 mars.
Selon le ministère de la Santé, chargé de coordonner les travaux, la table ronde du 23 avril « doit permettre de faire le point sur les connaissances scientifiques ainsi que sur les réglementations en vigueur ».