Selon une récente étude de PricewaterhouseCoopers, ce sont les PDG Canadiens qui sont les plus « visionnaires » et qui voient le mieux dans le virage de l’écologie un point fort au niveau économique. Passer au développement durable est un vecteur de croissance, mais sommes nous plus frileux que nos homologues nord-américains.
Selon cette étude, 79% des PDG Canadiens interrogés affirment que leurs investissements dans des initiatives de lutte contre les changements climatiques n’ont pas été affectés ou ont même augmenté au cours de la crise économique. « Le développement durable doit être perçu comme un véritable enjeu pour l’entreprise. L’occasion de valoriser son image et de renforcer sa réputation. Le développement durable c’est aussi l’occasion de développer de nouveaux partenariats avec des acteurs alors inconnus » explique Philippe Fiorentino de la société A3Com-Etik, qui commercialise des objets publicitaires écologiques.
En axant sur une stratégie de développement durable, les entreprises seront plus apte à satisfaire et fidéliser la clientèle. Mais encore faut-il savoir dans quel secteur investir. Le DD se fait sur deux fronts : en interne, par des investissements et des changements de modes de production, de commercialisation, de distribution… Mais aussi en externe, en soutenant des initiatives solidaires, de protection de la planète. Les consommateurs accorderont une plus grande importance aux pratiques des entreprises en matière de responsabilité sociale et environnementale dans leurs décisions d’achat. C’est en tout cas ce que pensent 77% des responsables Canadiens, contre seulement 64% au niveau mondial.
C’est bien la pression des consommateurs, même si elle n’est pas encore très forte, qui pousse à ce changement.
En France, nous ne sommes pas en reste tout de même ! Selon, publié en janvier 2010, qui se focalise sur les entreprises du Cac 40, les chiffres sont aussi bons :
Alors, les Canadiens semblent être ceux à avoir compris le plus vite que le développement durable sera un levier puissant dans les années à venir pour vendre, mais la France aussi agit ! Quoi qu’il en soit, c’est toujours dans un même sens, celui de la protection de la planète.
Source : les affaires